La maternelle ? Le cycle 1 ? Un vaste, très vaste chantier pour moi…

Faire des programmations annuelles sur un niveau simple de maternelle, ce ne fut vraiment pas une chose facile pour moi qui fais de l’élémentaire depuis que je suis professeur des écoles. Bon, oui, j’ai fait quatre mois de grande section en 2020-2021 mais en double niveau et avec des CP, alors j’avais adapté à ma façon d’enseigner et je peux vous assurer que je n’étais pas du tout à l’aise, ni prête pour la maternelle.

Cette année, j’ai obtenu un poste définitif en école primaire et le seul poste disponible était un poste en maternelle…Je vous raconte même pas mon état d’angoisse…tellement que j’ai dit à ma directrice au téléphone « euh non, ça ne va pas être possible ! ». D’ailleurs, je tire mon chapeau à toutes les enseignantes de TPS et PS de maternelle, parce que sincèrement, il faudrait vraiment que je n’ai pas le choix mais alors pas du tout pour me retrouver avec des enfants de 2/3 ans.

Oui, la maternelle, c’est un autre monde…mais voilà, nous passons le concours et nous signons pour enseigner de la TPS au CM2, en passant par les postes spécialisés et encore pleins d’autres, tellement que je pourrais en faire des lignes et des lignes. Alors, je me suis trouvée une bonne raison : m’enrichir, apprendre encore et encore et continuer de m’auto-former avant de me lancer dans le CAFIPEMF.

Sur les réseaux, vous m’avez demandé comment, je m’y suis prise pour faire mes programmations.

Alors :

1/Imprimer et lire le BO de juin 2021 sur les programmes du cycle 1 ;

2/ Choisir des ouvrages didactiques et pédagogiques pour avoir un appui solide (c’est très important quand on débute et c’est effectivement mon cas cette année, je me sens comme un bébé sortant des jupes de sa mère et qui ne sait pas comment je vais m’en sortir avec mes 21 loulous de GS). Ça fera l’objet d’un autre article très prochainement.

3/Un seul ouvrage ou plusieurs ? Alors là, c’est pareil, ça peut être judicieux comme nous perturber. Pour ma part, j’ai essayé de choisir ce qui serait pour moi le mieux mais j’ai tendance à vouloir en faire beaucoup et à me rendre compte par la suite, que j’ai eu les yeux plus gros que le ventre (oui, oui comme la nourriture^^).

4/Le plus dur, c’est l’interdisciplinarité…on a été tous habitués à faire des programmations par domaine ou discipline mais au final, il m’arrive souvent de faire des soupes avec du français, des maths, du vivre ensemble, des neurosciences et puis même un peu de sciences pour arriver à monter un projet. Alors attention dans les programmations que je propose, il va peut être vous sembler qu’il manque des choses comme l’art mais non, ils sont présents et vous pourrez mieux les voir dans les progressions car je détaille plus grâce aux projets.

5/ Les logiciels utilisés ? Alors j’ai fait la superbe découverte, l’été dernier de Canva. C’est une application qui pour nous les enseignants est gratuite. Il suffit de vous inscrire et d’envoyer une preuve pour avoir l’accès à tout. Je ferai un article plus longuement sur cette chouette application ainsi qu’un petit tuto que je publierai sur les réseaux.

Pour mes programmations, j’ai fait le fond sur Canva, que j’ai téléchargé en format png (image) et que j’ai utilisé sur keynote avec Mac (power point pour office). J’ai fait mes tableaux sur pages avec Mac (word pour office). Oui, ça fait beaucoup de micmac mais au final, j’aime beaucoup le rendu.

Dans cet article, je vous partage mes programmations en format PDF uniquement.

Voici les progressions de la période 2 :

Les guides pédagogiques ajoutés pour cette période : Narramus, La petite oie pas si bête, 11 histoires pour une année de Langage et 40 techniques d’art visuel.

Les espaces à scénarios vont changer avec : le pressing et l’atelier des lutins.